Yves Durand (1922-2005), Port byzantin
Yves Durand est un artiste breton qui a longtemps exercé le métier de directeur de la criée à Lesconil, son petit village côtier. Il est maître d’un art tout particulier : celui du collage de coquillages.
Yves Durand est un artiste breton qui a longtemps exercé le métier de directeur de la criée à Lesconil, son petit village côtier. Il est maître d’un art tout particulier : celui du collage de coquillages.
Les marins revenus d’Irlande ou de la Mer du Nord lui ramènent des coquillages dont il se sert pour créer des compositions totalement inattendues. Pour cela, après avoir dessiné le travail préliminaire, puis produit les volumes en papier mâché, il recouvre l’ensemble avec les bouts de coquillages qu’il a minutieusement choisis selon leur couleur et l’effet désiré : un travail titanesque, demandant plusieurs mois de travail pour chacune des œuvres.
Yves Durand restera célibataire toute sa vie et son regret de ne pas avoir pu rencontrer une femme avec qui partager sa vie est présent dans beaucoup de ses oeuvres. Ainsi, dans Les Merveilles de la nature, chacun des animaux a trouvé sa compagne, sauf le léger et solitaire papillon en bas de la composition...
Les thèmes de la terre et de la mer sont récurrents dans son travail, comme dans Port byzantin : amour de sa terre, rêve de navigation, lui qui n’a jamais pu, à cause d’un handicap de naissance, embarquer sur les bateaux qui quittaient chaque jour Lesconil. Malgré tout, il ne s’agit aucunement d’une œuvre torturée : Durand contemple les merveilles du monde qu’il ne lui est pas donné d’explorer pleinement, et les représente dans un univers empreint de sérénité et de lumière.
Yves Durand restera célibataire toute sa vie et son regret de ne pas avoir pu rencontrer une femme avec qui partager sa vie est présent dans beaucoup de ses oeuvres. Ainsi, dans Les Merveilles de la nature, chacun des animaux a trouvé sa compagne, sauf le léger et solitaire papillon en bas de la composition...
Les thèmes de la terre et de la mer sont récurrents dans son travail, comme dans Port byzantin : amour de sa terre, rêve de navigation, lui qui n’a jamais pu, à cause d’un handicap de naissance, embarquer sur les bateaux qui quittaient chaque jour Lesconil. Malgré tout, il ne s’agit aucunement d’une œuvre torturée : Durand contemple les merveilles du monde qu’il ne lui est pas donné d’explorer pleinement, et les représente dans un univers empreint de sérénité et de lumière.
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